Nous revoilà sur l'ile d'Elbe pour une brève découverte de Portoferraio, mais surtout des ferries qui desservent la ville depuis Piombino. We're back on the Elba island with a brief discovery of Portoferraio, but also of the ferries that link the city from Piombino.
Seabourn Cruise Line a été fondée en 1986 par un ensemble d'investisseurs norvégiens. Deux ans plus tard, la première unité entre dans la flotte, le Seabourn Pride, suivie l'année d'après d'un sistership: le Seabourn Spirit. Une troisième aurait dû suivre en 1990, mais en raison de problèmes financiers elle est cédée à une autre compagnie et ne rejoindra finalement Seabourn qu'en 1996.
Parallèlement, le groupe Carnival prend progressivement possession de la compagnie, avec l'achat de 25% des parts en 1991 ; il répète l'opération en 1996 avant d'acheter les 50% restants en collaboration avec un consortium norvégien. Alors que des rumeurs insistantes prédisent la vente de Seabourn par Carnival, l'annonce de la commande de trois nouvelles unités en Italie est perçue comme une surprise. De 2009 à 2011 sont chronologiquement livrés les Seabourn Odissey, Sojourn puis Quest. Le Kristina Katarina est un paquebot de 137 mètres pouvant accueillir 500 passagers. C'est à l'origine un car-ferry soviétique, livré en 1982 par les chantiers polonais Stocznia Szczecinska en tant que Konstantin Simonov : il fait partie d'une série de sept navires, destinée à la navigation en Baltique. Il naviguera autour de la Scandinavie jusqu'en 1996, puis sera cédé à Pakartin Shipping pour naviguer en Australie sous le nom de Francesca. En 2000, il est de retour en Europe et commence à naviguer pour Mano Maritime, une compagnie israélienne qui possède notamment le Golden Iris (ex-MSC Rhapsody), sous le nom de The Iris. Dix années plus tard, la compagnie Kristina Cruises le rachète pour remplacer son vieux paquebot, le Kristina Regina. A l'issue d'impressionnants travaux de rénovation, le Kristina Katarina commence sa nouvelle carrière en mai 2010. Il devient rapidement un pilier du patrimoine maritime finlandais, étant le seul paquebot de haute mer exploité sous pavillon national. Nous le visiterons en 2012, à l'occasion d'une escale à Toulon.
Malheureusement, Kristina Cruises subit de plein fouet la crise connue par le tourisme actuellement. La compagnie a récemment annoncé qu'elle avait cédé le Kristina Katarina à l'armateur FleetPro (ex-International Shipping Partners), qui propose une douzaine de paquebots à l'affrètement. Le Kristina Katarina y débutera une nouvelle carrière, sans doute au sein d'une flotte destinée à la clientèle européene : même s'il est encore trop tôt pour citer une compagnie potentielle, on connait déjà le nouveau nom du navire, qui sera prochainement rebaptisé Ocean Endeavour. Le Kristina Regina a été livré en 1960 par les chantiers suédois de Oskarshamn. D’abord car-ferry, le navire est reconverti en 1986 en paquebot, et acheté dans la foulée par Kristina Cruises. Avec une capacité maximale de 270 passagers, c'est un paquebot à taille humaine, très apprécié par la clientèle européenne.
Le Kristina Regina était exploité jusqu'en 2010 par Kristina Cruises, l’hiver en méditerranée et l’été en Baltique. Lors de chaque croisière de repositionnement, entre Gibraltar et Helsinki, il faisait escale à Cherbourg et Brest. Cependant, sa décoration traditionnelle en très grande partie faite de bois lui interdira de poursuivre plus sa longue carrière : du fait des nouvelles normes SOLAS pour la lutte incendie, le navire sera désarmé en août 2010, et vendu à société hôtelière basée à Turku. Ayant retrouvé son nom (Bore) et ses couleurs d'origine, il est désormais utilisé comme hôtel-musée en Finlande. Le reportage qui suit a été réalisé lors de la dernière escale à Cherbourg, le 22 mai 2010. De la part des curieux qui viennent à sa rencontre, redondent souvent les mêmes commentaires. Très beau, élégant, un vrai liner comme on n'en fait plus... De l'avis d'aucun, la silhouette du Saga Ruby est un trésor esthétique à côté duquel les paquebots modernes semblent bien mastoques. Inauguré en 1973, à l'époque où l'avion supplante tout juste le paquebot, il est le dernier liner à être construit au Royaume-Uni. Il sera livré sous le nom de Vistafjord à la compagnie Norwegian America Line, et naviguera alors entre Oslo et New York. Ses plans ont été conçus à partir de ceux de son prédécesseur, le Sagafjord, livré à la même compagnie en 1965 par les chantiers de la Seyne sur Mer (près de Toulon). Les deux navires, quasiment sisterships (le Vistafjord est légèrement plus grand), passeront l'essentiel de leurs carrières sous les mêmes couleurs.
Norwegian America cessera son service transatlantique régulier au tout début des années 80. La compagnie propose quelques croisières, dont l'un des tous premiers tours du monde : le Vistafjord suivra un itinéraire de 94 nuits au départ de New York. En 1983, les Sagafjord et Vistafjord sont cédés à Cunard, qui cherche alors des paquebots pour se développer dans le secteur naissant de la croisière. A partir de cette époque, nous verrons régulièrement les deux navires le long des côtes françaises, en particulier sur la Côte d'Azur (Marseille et Nice) et en Normandie (Cherbourg et Le Havre). Le Voyager of the Seas a été livré en 1999 par les chantiers Aker Yards de Turku, à la compagnie Royal Caribbean Cruise Line. Comme souvent, cette dernière cherchait alors à créer un paquebot moderne et surtout novateur, voire utopique au premier regard. Sa construction représente un investissement de 500 millions de dollars, pour un navire pouvant accueillir 3800 passagers et qui était à sa sortie des chantiers le plus grand au monde. Il reçu bon nombre d'installations alors inédites (et que l'on retrouve encore rarement aujourd'hui, mis à part sur la flotte RCCL) comme une patinoire, et surtout la Royal Promenade : cette avenue commerçante sera reprise sur toutes les grosses unités du groupe américain, s'imposant très vite comme le cœur du navire et une véritable artère centrale.
Le Voyager figure aujourd'hui parmi les navires les plus anciens de Royal Caribbean : sa ligne élégante et ses installations novatrices lui permettent de rester un navire moderne et au goût du jour. Il sera décliné en une série de sisterships comptant en tout six membres, le dernier ayant été livré en 2004. A partir de 2014, les navires de la série vont subir une rénovation majeure et recevoir notamment 75 cabines supplémentaires. |
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