C'est aujourd'hui le nom qui revient le plus souvent lorsque l'on évoque la croisière moderne. Pour le grand public, il incarne le danger de la croisière moderne ; pour les professionnels, c'est aussi un événement à la couverture médiatique record... et parfois floue. Difficile en effet d'y voir clair parmi les très nombreuses rumeurs qui ont pu circuler au sujet du naufrage.
En mai 2013, le Corps italien d'Enquêtes Maritimes publiait le rapport complet et officiel qui concluait plus d'un an d'enquêtes. Je vous propose ici de découvrir le résumé de ce rapport, incluant les erreurs à l'origine du naufrage, l'analyse de l'évacuation du navire et en conclusion les recommandations faites par les rédacteurs dans le but d'améliorer, encore une fois, la sécurité de la navigation. La compagnie britannique Cruise & Maritime Voyages a conclu avec succès, avant-hier, sa dernière opération de rapprochement avec Transocean Tours. CMV commercialisait déjà quelques itinéraires de l'armateur allemand en Australie, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ; mais cette fois, la compagnie allemande a bien été rachetée par le britannique. Transocean, fondée en 1954 et très bien établie en Allemagne, ne verra vraisemblablement pas son identité altérée et gardera ainsi sa place parmi les principaux opérateurs de la croisière traditionnelle germanophone ; seule une partie des itinéraires sera proposée à une clientèle internationale.
The owner Cruise & Maritime Voyages successfully concluded Monday its last operation to approach Transocean Tours. CMV was already selling some itineraries in Australia, the USA or the UK ; however, this time, the British cruise line managed to purchase the German one. Transocean was founded on 1954 and is well-established in Germany, so that CMV wants to keep its independent identity, belonging to the traditional German cruise main operators. Only a part of the itineraries will be offered to an international audience. Naufrage, pollution, incendie, commémoration du drame du Titanic et suites de celui du Costa Concordia... Les dangers du monde de la mer occupent une grande place dans l'actualité générale ces temps-ci, sans doute aussi en raison du développement de la croisière et donc de la démocratisation des voyages maritimes. Ces derniers jours, vous avez sans doute entendu parler d'une menace effrayante pour le Royaume-Uni ; appuyée sur un scénario qui - à défaut d'être suffisamment crédible pour un studio hollywoodien - sera repris par tous les médias d'outre-Manche... Et bon nombre des nôtres. En bref, un navire à la dérive depuis un an s'apprête à s'échouer par surprise sur les côtes anglaises, libérant ainsi des hordes de rats affamés et sanguinaires.
120 escales prévues au Havre, 27 à Cherbourg, 40 à Rouen/Honfleur et 7 à Caen : l'année 2014 s'annonce extrêmement riche pour les ports normands. Une fois encore, hors Bassin Méditerranéen, la Normandie sera de loin la première destination de l'hexagone pour les paquebots de croisières, avec près de 300 000 passagers attendus. En plus du développement mondial de la croisière, qui n'a pas cessé depuis le début des années 90 - à l'époque, la région totalisait une soixantaine d'escales - les ports normands profitent de leur situation géographique, à proximité de Paris et des grandes routes maritimes, pour tirer leur épingle du développement de la croisière francophone.
Le marché français est désormais quatrième européen, et malgré le repli de plusieurs opérateurs, les embarquements locaux se maintiennent. Le Havre recevra une nouvelle fois les départs de MSC vers l'Europe de l'Ouest, tandis que de Cherbourg partira une transatlantique francophone à bord du Queen Mary 2. Une mini-croisière d'une nuit est également prévue du Havre à Zeebrugge, pour le compte de l'Association des Amis des Paquebots et de la Marine Marchande du Havre, à bord du Louis Aura. Le Kristina Katarina est un paquebot de 137 mètres pouvant accueillir 500 passagers. C'est à l'origine un car-ferry soviétique, livré en 1982 par les chantiers polonais Stocznia Szczecinska en tant que Konstantin Simonov : il fait partie d'une série de sept navires, destinée à la navigation en Baltique. Il naviguera autour de la Scandinavie jusqu'en 1996, puis sera cédé à Pakartin Shipping pour naviguer en Australie sous le nom de Francesca. En 2000, il est de retour en Europe et commence à naviguer pour Mano Maritime, une compagnie israélienne qui possède notamment le Golden Iris (ex-MSC Rhapsody), sous le nom de The Iris. Dix années plus tard, la compagnie Kristina Cruises le rachète pour remplacer son vieux paquebot, le Kristina Regina. A l'issue d'impressionnants travaux de rénovation, le Kristina Katarina commence sa nouvelle carrière en mai 2010. Il devient rapidement un pilier du patrimoine maritime finlandais, étant le seul paquebot de haute mer exploité sous pavillon national. Nous le visiterons en 2012, à l'occasion d'une escale à Toulon.
Malheureusement, Kristina Cruises subit de plein fouet la crise connue par le tourisme actuellement. La compagnie a récemment annoncé qu'elle avait cédé le Kristina Katarina à l'armateur FleetPro (ex-International Shipping Partners), qui propose une douzaine de paquebots à l'affrètement. Le Kristina Katarina y débutera une nouvelle carrière, sans doute au sein d'une flotte destinée à la clientèle européene : même s'il est encore trop tôt pour citer une compagnie potentielle, on connait déjà le nouveau nom du navire, qui sera prochainement rebaptisé Ocean Endeavour. Le Kristina Regina a été livré en 1960 par les chantiers suédois de Oskarshamn. D’abord car-ferry, le navire est reconverti en 1986 en paquebot, et acheté dans la foulée par Kristina Cruises. Avec une capacité maximale de 270 passagers, c'est un paquebot à taille humaine, très apprécié par la clientèle européenne.
Le Kristina Regina était exploité jusqu'en 2010 par Kristina Cruises, l’hiver en méditerranée et l’été en Baltique. Lors de chaque croisière de repositionnement, entre Gibraltar et Helsinki, il faisait escale à Cherbourg et Brest. Cependant, sa décoration traditionnelle en très grande partie faite de bois lui interdira de poursuivre plus sa longue carrière : du fait des nouvelles normes SOLAS pour la lutte incendie, le navire sera désarmé en août 2010, et vendu à société hôtelière basée à Turku. Ayant retrouvé son nom (Bore) et ses couleurs d'origine, il est désormais utilisé comme hôtel-musée en Finlande. Le reportage qui suit a été réalisé lors de la dernière escale à Cherbourg, le 22 mai 2010. Portuscale : la rénovation du Lisboa est interrompue ; la vente de croisière francophones gelée15/1/2014
Un nouveau coup dur pour la jeune compagnie portugaise Portuscale. Devant le nombre accablant de vices non-déclarés à la vente qui perturbent la rénovation du Princess Danae, les travaux à bord sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. La décision vient de Rui Alegre lui-même, Président et fondateur de la société ; elle a été dévoilée ce matin même. Le navire devait initialement reprendre du service dès fin-février, sous le nom de Lisboa ; plusieurs annulations successives (la dernière remontant à la semaine dernière) avait déjà repoussé le premier embarquement au 20 avril. En tout, déjà sept départs ont été annulé, représentant presque soixante jours de navigation.
It is a new blow for the young Portuguese cruise line Portuscale. In view of the too many latent defects which are perturbing the refit of Princess Danae, the works aboard are hanged until further notice. The decision comes from Rui Alegre himself, Portuscale's founder and CEO ; it was said this morning. The vessel was initially expected to enter in service from mid-February, as Lisboa ; several successive cancellations (the latest being on last Thursday) already delayed the first boarding to April 20th. Seven sailings are already cancelled, meaning almost sixty cruising days. C'est une figure de la croisière scandinave qui vient de tomber à terre. Kristina Cruises a annoncé qu'elle avait vendu le Katarina à International Shipping Partners, une société d'armement qui propose ses navires (incluant une douzaine de paquebots) à l'affrètement. Privée de son unique unité, la compagnie familiale finlandaise voit officiellement s'arrêter l'aventure commencée en 1985 avec le petit Kristina Brahé. Jusqu'en 2010, ce minuscule paquebot (long de 56 mètres, il pouvait accueillir 90 passagers) a sillonné les côtes finlandaises pour des croisières destinées au marché national. Le navire et l'activité ont été reprises par une agence de voyages finlandaise. A partir de 1987, le Brahé est accompagné d'un paquebot plus gros, exploité lui dans toute l'Europe jusqu'en Méditerranée : le Kristina Regina, ex-Bore, est un ancien navire à vapeur navigant précédemment en Baltique comme ferry. C'est à partir de cette époque que la compagnie sillonnera les côtes françaises et se fera connaître dans l'hexagone : le Kristina Regina, puis le Katarina, fréquenteront toujours les mêmes ports, notamment Cherbourg et Brest dans l'ouest.
It is a high part of the Scandinavian cruise which is disappearing. Kristina Cruises announced the sale of Kristina Katarina to International Shipping Partners, an owner operating its cruise ships (about 12) by charter. Without its own ship, the Finnish family company officially stops the adventure began in 1985 aboard Kristina Brahe. Until 2010, this tiny vessel (56 meters long, she could welcome 90 guests) sailed along the Finnish coasts for little cruises aiming the national audience. From 1987, Brahe will be completed by a larger cruise ship, operated in the whole Europe until the Mediterranean Sea. S/S Kristina Regina, ex-Bore, is an ex-steamship formerly sailing in the Baltic sea as ferry. From this time, we regularly see the company's colors in the French ports : both Kristina Regina and then Kristina Katarina always come in the same ports, including Brest and Cherbourg in the North-West. |
Archives
Novembre 2024
RechercheCatégories
Tous
|