Aujourd'hui, nous passons la journée dans un des grands ports ouest-méditerranéens. Un port, avant tout : Malaga est comme Cherbourg, Toulon, Dunkerque : lorsqu'on prononce son nom, c'est d'abord l'image du port qui vient aux yeux. Pourtant, autour du port, c'est une vaste ville de presque 600 000 habitants. Une ville historique en plus : magnifique cité andalouse du Moyen-Âge au patrimoine difficilement estimable !
Un peu plus de 500 miles nautiques entre Palma de Majorque et Malaga : nous passons la journée du 30 août en mer, navigant à un petit 15 nœuds (28 km/h). Cela nous laisse l'occasion de découvrir notre navire un peu plus en détail à travers une journée imaginaire.
Festif : bigre... l'équipage n'a pas menti. J'avais choisi l'option calme (un tour au théâtre puis... on verra bien) mais celle-ci est aussi dynamique que les autres ! Le spectacle de danse d'hier était une espèce de comédie musicale plus ou moins abstraite : succession de danses entre envoutantes et complètement endormies, pour se finir, évidemment, sur une espèce de night-club où passagers et équipage dansent ensemble la Macarena. Pour les plus motivés, la soirée se poursuit à l'Athletic Club, bar à l'arrière du pont 16, pour une soirée disco. Mais tout de même : Majorque demain, port agréable dans ville magnifique (mais un peu loin), gardons des forces.
Dimanche 28 août, début de matinée. Tout le monde ronfle ou rentre en titubant dans le dortoir de mon auberge de jeunesse... quitte à ne pas pouvoir dormir, autant aller saluer mon navire. Retour à Montjuiq donc, où les vents Sud ont déjà mis fin à la fraîcheur de la nuit.
Pas de doute, il détonne. Cinq paquebots sont en escale à Barcelone aujourd'hui : les Norvegian Epic, Marella Explorer 2, MSC Bellissima, Wonder of the Seas et le mien. Et là, première surprise : le Valiant Lady fait escale au môle central. Après réflexion, c'est une demi-surprise : à l'exception du Marella Explorer 2, les autres navires sont très grands. Cela va du reste dans le sens de ce qu'avait présenté la compagnie à son lancement, des escales le plus près possible de la ville. Fin d'après-midi : les quelques paquebots partent un par un au moment où arrivent les car-ferries. Les premiers ont passé ici la journée, voire plusieurs jours, pour une simple escale ou pour débuter ou terminer une croisière ; les seconds s'apprêtent à une escale express avant de repartir vers les côtes environnantes. Ils se croisent aux digues, alors que les pilotes sont transférés des sortants aux entrants comme des balles de ping-pong. Vu du Mont Juic qui domine le port, au crépuscule le port se transforme en fourmilière.
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Novembre 2024
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