Information:Vous êtes sur la version française de l'article à propos du El. Venizelos. Vous pouvez le lire en anglais en cliquant ici. You are on the French version of the article about El. Venizelos. You can read it in English by clicking here. Le El. Venizelos (diminutif d'Elefthérios Kyriákou Venizélos, perçu comme fondateur de la Grèce moderne)... Ce navire a marqué l'histoire maritime grecque. En effet, à la fin de sa construction en 1992 à Perama, il endosse le rôle de navire amiral de l'une des principales compagnies helléniques: ANEK (Anonymos Naftiliaki Eteria Kritis) Line. De plus, les nombreux ferries de taille importante que l'on retrouve encore aujourd'hui dans ce pays n'ont été construit qu'à partir de trois ans plus tard. L'armateur était ainsi à l'époque précurseur, en Grèce, dans la construction de "gros" ferries proposant une grande capacité de bonnes et nombreuses installations. Comme tous "premiers" d'un type de navires, des modifications ont été par la suite faites pour améliorer ce qui existait déjà. Les ferries par la suite construits sont ainsi devenus plus longs, fins et élancés pour permettre un gain de vitesse tout simplement énorme, de plus de 10 nœuds par rapport au El. Venizelos (qui navigue à une vingtaine de nœuds).
Le Moby Fantasy a été construit en 1976 pour le compte de l'ancienne compagnie publique espagnole Trasmediterranea. L'espace maritime espagnol est à l'époque protégé: l'armateur profite seul et pleinement de l'expansion du marché touristique notamment vers les îles Canaries. Pour répondre à une demande croissante, Trasmediterranea commande aux chantiers espagnols différentes séries de ferries. La série "Tiburón" ("requin" en espagnol) en fait partie, constituée des Manuel Soto - actuel MOBY Fantasy - et J.J. Sister - ex. MOBY Magic, depuis démoli - et est construite par le chantier Union Naval de Levante. A sa livraison, il navigue le long de presque toute la côte espagnole: il est en effet affecté à la ligne Barcelone/Cadiz/Iles Canaries.
L'époque est propice à la séparation à bord en deux classes, ce à quoi le Manuel Soto se conforme: le navire est séparé entre "clase preferente" et "clase turista", la première occupant un pont et demi, la seconde deux et demi. En général, les installations sont les mêmes (un restaurant, un bar et des cabines pour chacune), mais avec un service plus ou moins personnalisé, ainsi qu'une variation d'espace et de confort. Avec une quinzaine de navire exploités exclusivement pour les francophones et vingt-cinq compagnies proposées à la vente dans l'hexagone, la saison 2014 s'annonce, de loin, comme l'offre la plus dense sur le marché français depuis l'avènement de la croisière moderne. Nouvel arrivant, renforcement d'une flotte existante, retour d'un opérateur disparu... PassengerShips vous propose un tour détaillé des croisières à vendre en France l'année prochaine.
Les quatre compagnies françaises (basées dans l'hexagone et ne dépendant pas de groupes internationaux) voient leur capacité en légère augmentation. La Compagnie des Îles du Ponant a reçu cet été son nouveau navire, le Soléal, tout en finalisant la vente de ses petites unités (Le Diamant, Le Levant). C'est un important développement pour cet armateur, qui peut accueillir maintenant huit cents passagers chaque jour (contre trois cents en 2009). Il s'est cependant ouverte à une nouvelle clientèle, en particulier Asiatique. Du côté de Paul Gauguin, il faut signaler l'arrivée du Tere Moana, qui n'est autre que l'ex-Levant de la Cie du Ponant. Ce nouveau navire permet à la compagnie de diversifier ses destinations : alors que le Paul Gauguin continuera sa navigation en Polynésie, le Tere Moana alternera entre Méditerranée, Amérique Latine et Caraïbes. Quant à la Compagnie Polynésienne de Navigation, l'exploitation de l'Aranui 3 (navire mixte utilisé en paquebot et cargo polyvalent) se poursuivra exactement comme l'an passé. Il en est de même pour la Belle de l'Adriatique, opérée par CroisiFrance en Méditerranée. Nous rembarquons à bord du Tanit après quelques heures passées à Tunis et La Goulette. Les passagers embarquant au compte-gouttes depuis 14 heures (15 heures en France, avec le décalage horaire), le self-service n'ouvrira pas pour ce déjeuner. Cependant, nous avons eu la très bonne surprise de voir que des sandwichs frais et tout juste préparés étaient proposés à la vente au Cercina Bar, adjacent aux piscines et jacuzzis.
Dans le bus qui traverse tout le port de Marseille (le Tanit accoste au Cap Janet à l'est du port de Marseille, en raison de ses grandes dimensions, alors que le terminal se situe à environ 6 kilomètres), les passagers savent quasiment tous que nous allons embarquer à bord du tout dernier ferry de la CTN-Tunisia Ferries: le Tanit.
"Le plus gros ferry de Méditerranée" s'exclame un enfant. Non, mais presque! Il fait partie du top 7 mondial en terme de tonnage, une belle performance pour la compagnie publique tunisienne. Rien d'étonnant à ce que tout le monde reconnaisse le géant lorsque le bus s'en approche. Il faut dire que la communication était au rendez-vous pour cet événement: on retrouvait depuis plusieurs mois des affiches sur des immeubles de Tunis, de La Goulette, à bord du Carthage, et même des reportages télévisés. Ainsi, le Tanit était attendu par les médias, les tunisiens de Tunisie ou expatriés. Nous vous proposons enfin les articles relatifs au Tanit de la Tunisia Ferries. En juillet 2010, la Tunisia Ferries commandait enfin son nouveau fleuron, après de nombreuses années d'attente. Sa livraison avait d'abord été jugée incertaine en raison de la "révolution de jasmin", ce que l'armateur public avait alors rapidement réfuté. En juin 2012, il arrive en mer Méditerranée (livré à la date prévu, ce qui est assez rare aujourd'hui pour être noté). Si la nouvelle est bien évidemment excellente, l'exploitation du Tanit a conduit au désarmement du Habib, et au non-renouvellement de l'affrètement du El. Venizelos. Dès son arrivée, et ce grâce à la compagnie qui l'exploite (et plus particulièrement son département destiné à la communication), nous avons pu découvrir ce magnifique navire. Tout d'abord lors de sa présentation aux associés de la compagnie à Marseille, puis lors d'un aller-retour à bord une dizaine de jours plus tard.
Nous vous proposerons dans les prochains jours trois articles à propos du Tanit, le premier concernant la présentation au port de Marseille, le deuxième la traversée aller (Marseille/La Goulette) et enfin le troisième la traversée retour.
Nous tenons à remercier les personnes qui ont rendu possible ce voyage, et plus particulièrement Madame Kechrid. |
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Novembre 2024
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