Le France est un paquebot fluvial construit en 2001, puis aménagé et exploité par la compagnie alsacienne CroisiEurope. Comme toute la flotte de cet armateur, le navire est issu des chantiers Sambre & Meuse de Namur (Belgique) : long de 110 mètres, il peut accueillir 159 passagers. C'est l'un des plus gros navires capables de traverser Paris. Sa forme est typique, avec une hauteur et une largeur réduites pour faciliter le passage sous les ponts : large d'une dizaine de mètres, il ne comporte que trois niveaux. Il est exploité sur la Seine, entre Paris, Rouen et Honfleur : cet hiver, il restera basé dans la capitale normande, proposé à l'affrètement pour des événements et des transits courts.
En 1976, Gérard Schmitter fonde la société Alsace Croisières à Strasbourg, pour exploiter un navire sur le Rhin et y organiser divers événements. Peu à peu, sont proposés des tours de plus en plus longs : d'abord un week-end, puis de véritables croisières de trois, cinq, sept jours. De nouveaux navires sont achetés, construits systématiquement dans les chantiers Meuse and Sambre de Namur. Après le Rhin, la société s'intéresse aux autres fleuves de France puis d'Europe : en 1997, elle devient CroisiEurope et offre à ses bateaux la livrée blanche et verte facilement reconnaissable ; peu de temps après, elle s'impose comme principale compagnie de croisière fluviale en France.
Dix ans plus tard est fondée la filiale CroisiMer, qui exploite un petit paquebot sur la côte Croate. Plus récemment, a été créée une société à part entière, CroisiVoyage, destinée à l'organisation de croisières sur des navires affrété en Russie et en Asie, avec des tours sur place. C'est une activité discrète, peu connue du grand public - quand elle n'est pas confondue avec les promenades sur péniche. Pourtant, elle représente aujourd'hui plus de 380 navires, et trois à quatre millions de passagers chaque année. Dix-neuf compagnies se partagent l'essentiel de cette activité sur tous les grands fleuves du monde : la plus importent d'entre elles est Viking Cruises (qui ouvrira en 2015 une filiale maritime), alignant pas moins de trente-sept navires pour une capacité totale d'environ 6 500 passagers.
2014 : une année pas comme les autres pour Cunard. Avec ses 176 printemps, la compagnie britannique connait bien les anniversaire, et pourrait les célébrer avec lassitude, qu'il s'agisse de bateau ou de géographie. Mais cette fois, il s'agit d'un navire hors du commun. Un paquebot de ligne, navire-amiral de la compagnie, le seul liner du monde de la marine marchande moderne : une légende qui concurrence le Titanic sur le podium du navire le plus célèbre de tous les temps. Une légende des océans qui, dans tous les ports du monde, de New York à Sydney, attire des centaines voire des milliers de curieux. Une référence de la croisière moderne. D'ailleurs, qui n'a pas entendu un badaud s'écrier "C'EST LE QUEEN MARY 2 !!" en montrant du doigt un bateau qui n'a rien à voir.
Alors que les Philippines endurent depuis presque une semaine un typhon qualifié par les scientifiques de "tempête du siècle" qui a déjà causé la mort de plus de dix milles personnes, l'aide internationale se met en place au plus vite. Le monde de la croisière y participe activement : après Costa lundi, Royal Caribbean annonçait hier plusieurs mesures et un financement conséquent pour l'aide humanitaire. Elle fut suivie de près par le groupe Carnival (dont l'action s'ajoute à celle de Costa). D'autres armateurs pourraient bien faire de même dans les prochains jours.
Le lendemain, 6h30. Nous nous réveillons avec pour paysage derrière le sabord la côte corse. Nous sommes plus précisément au large de Propriano. En effet, pour rejoindre Porto-Vecchio, il faut contourner la Corse par le sud (plus rapide que de passer par le nord). La traversée en est ainsi rallongée et permet de plus profiter du voyage. Peu de temps après, vers 7 heures, les points de vente du bord commencent à ouvrir pour proposer aux passagers de prendre un petit-déjeuner.
Nous rejoignons à nouveau notre cabine pour nous reposer deux heures: la journée devrait être longue et demandera certainement beaucoup d'énergie... Nous revoici à bord du Carnival Sunshine pour ce dernier article qui abordera l'un des aspects majeurs de la refonte de l'ex-Carnival Destiny.
Nous revoilà à bord du (quasiment) flambant neuf Carnival Sunshine. La semaine dernière, vous avez pu découvrir un aperçu de l'histoire de ce navire, ainsi qu'une partie des installations proposées à bord. Aujourd'hui, nous vous proposons d'en découvrir le reste, en attendant la semaine prochaine, où sera publié la dernière partie suivie à la fin de notre avis sur ce bateau.
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Janvier 2025
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