Reprise des croisières en France : vivez la croisière à bord du MSC Seaside comme si vous y étiez29/6/2021
Les Marseillais l'ont vu passer il y a trois jours - en toute discrétion ? Plus pour une escale technique que commerciale defait. Le MSC Seaside relancera dimanche prochain les croisières au départ de Marseille. Dans un monde des paquebots reprenant vie peu à peu, MSC exploite maintenant un de ses navires-amiraux en Méditerranée Occidentale. À partir de ce 4 juillet, c'est un départ hebdomadaire qui reprend depuis la Cité Phocéenne : sur différents itinéraires, de Tarente à Lisbonne via la Sicile, l'Espagne, Gibraltar, Corse et Sardaigne... une belle palette d'itinéraires d'une à neuf nuits, à bord des MSC Virtuosa, MSC Preziosa, MSC Grandiosa, MSC Fantasia, MSC Seaview, MSC Seashore et MSC Seaside.
Aujourd'hui, nous vous amenons à bord du MOBY KISS, connu pour avoir échappé à la démolition en 2015 malgré son échouage sur une plage d'Aliaga (Turquie). Le MOBY KISS est livré en 1975 sous le nom de METTE MOLS à la compagnie danoise Mols Linien pour le compte de laquelle il navigue durant une vingtaine d'années entre Ebeltoft et Odden (Danemark). En 1996, il est vendu à la Comarit, alors l'une des principales compagnies marocaines de navigation. Il est renommé BANASA et affecté à la ligne Tanger (Maroc) - Algeciras (Espagne). Entre 2003 et 2004, il retourne en Europe du Nord, au chantier Blohm & Voss d'Hambourg pour une refonte totale comprenant notamment la remotorisation du navire et la mise en conformité aux nouvelles réglementations en termes de stabilité. Il revient ensuite dans le détroit de Gibraltar, où il navigue jusqu'en 2012. Sa compagnie, la Comarit, fait alors face à de graves difficultés financières qui conduira à la faillite du groupe marocain en 2014. Durant 3 ans, de 2012 à 2015 il restera désarmé (puis abandonné) dans le port d'Algeciras (quelques photos de cette période sont visibles sur le blog HHV Ferry). En août 2015, le navire est remorqué jusqu'en Turquie, à Aliaga avant d'y être échoué. Le caractère généralement irrémédiable d'un échouage pour démolition rend la suite particulièrement surprenante: le navire est vendu un mois plus tard à l'armateur grec European Seaways, qui le déséchoue et prévoit de le refaire naviguer. En décembre 2015, le ferry est à nouveau vendu, cette fois-ci à Moby qui dès lors entreprend une transformation majeure à Malte, au chantier Palumbo. Renommé MOBY KISS, second navire à porter ce nom, il devient l'une des quatre unités de Moby (avec les Moby Baby Two, Niki, Vincent) à être parfaitement adaptée pour des traversées de jour de durée moyenne, entre 3 à 4 heures. En effet, le navire est doté de deux ponts garages, l'un compatible au transport de fret (ponts 3 et 4) ou de voitures avec la présence de car decks, l'autre uniquement au transport de voitures (pont 5). Un pont et demi est ouvert aux passagers, leur proposant bar (pont 6 avant), self-service (ponts 6 et 7 arrière, avec un escalier permettant un accès direct entre les deux salles) et zone de jeux pour les enfants. Aucune cabine n'est destinée à être commercialisée, cependant un salon fauteuils offrant une vue imprenable sur la mer, car situé en haut du navire (pont 8), est proposé aux passagers. Depuis 2016, le MOBY KISS a alterné périodes de désarmement, principalement à Livourne, et périodes de navigation sur les lignes Livourne (Italie) - Bastia (Corse), Piombino (Italie) - Portoferraio (Elbe) et Bastia. Ce ferry est une illustration frappante de ce qu'a su faire l'armateur italien depuis les années 2000: standardiser l'offre à bord, de la décoration aux services, aussi bien sur les navires achetés neufs que sur les "vétérans" achetés à bas prix. On retrouve ainsi exactement les mêmes éléments de décoration à bord du MOBY KISS que du MOBY AKI (livré neuf à Moby en 2005) par exemple.
Le navire n'a plus rien à voir avec ce qu'il était avant 2015, rien à l'intérieur du navire ne laisse penser qu'il a plus de 30 ans (quelques photographies prises en 2003 sont accessibles ici pour comparaison). Bien évidemment le passionné de ferries le regrettera, mais commercialement cela fait sens. D'autant plus que le navire avait été remotorisé moins de 15 ans avant son achat par Moby, à un prix probablement bas en raison de l'intention initiale de démolir ce ferry. Vous l’aurez sans doute aperçu ces derniers jours dans les médias nationaux : le MSC Grandiosa a été livré ce jeudi 31 octobre par les Chantiers de l’Atlantique (voir l’article), sous les projecteurs des médias nationaux et internationaux. Long de 331 mètres, le nouveau navire amiral de MSC affiche un tonnage de 181 541 GT, le classant parmi les dix navires de croisière les plus gros du monde. Il peut accueillir 6 334 passagers, pris en charge par 1 704 membres d’équipage. La compagnie MSC est désormais célèbre dans l’hexagone : aujourd’hui forte de dix-sept navires tous construits après 2001, elle arme la flotte la plus moderne du monde de la croisière. Plus grande compagnie d’Europe, troisième du monde après les groupes Carnival et Royal Caribbean, MSC est un armateur familial connu en outre pour avoir construit la majorité de ses paquebots aux Chantiers de l’Atlantique : d’ailleurs, elle prendra livraison de six navires supplémentaires construits à Saint-Nazaire d’ici 2027. De fait le MSC Grandiosa est un navire moderne, et pas que de son âge. PassengerShips vous propose ci-dessous une visite guidée de ce paquebot flambant neuf, présenté aux professionnels de la croisière ces 2 et 3 novembre au Havre.
Il y a foule à Saint-Nazaire ce jeudi 31 octobre : à la porte 41 des chantiers navals se pressent plusieurs centaines de personnes. Navigants et cadres de l’armateur MSC, passagers et agents de voyages, professionnels du monde de la croisière, médias du monde entier, élus locaux… le lancement d’un paquebot constitue un événement à l’échelle internationale.
Avec ses 43 mètres de hauteur, le MSC Grandiosa est visible depuis toute la ville. Le navire inaugure une nouvelle série pour l’armateur italo-suisse, faisant suite à celle conclue par le MSC Meraviglia en 2017. Le MSC Grandiosa est 17 mètres plus long que ses prédécesseurs : pour un tonnage de 181 000 GT, il peut accueillir 4800 passagers. Ses cinquante-deux mètres de large lui donne des allures de mastodonte au bassin C, où il est amarré depuis le succès de ses essais en mer le mois dernier. En milieu d’après-midi se réunit à sa proue toute l’assemblée présente : après un discours de Laurent Castaing, Directeur Général des Chantiers de l’Atlantique, puis de Gianluigi Aponte, fondateur et Président de MSC, il est baptisé en grande pompe par Alexia Aponte, petite-fille du précédent. C’est à Cherbourg que nous avons découvert le W.B. Yeats pour la première fois. Initialement prévu pour être livré en mai 2018, c’est finalement en décembre 2018 qu’Irish Ferries en a pris possession après une succession de reports. Il a remplacé l’Oscar Wilde, qui assurait le service d'Irish Ferries entre la France et l’Irlande depuis 2007 et qui a depuis été vendu au groupe MSC pour 28,9 millions d’euros.
MSC a pris livraison fin mai de son nouveau navire, MSC Meraviglia. Construit à Saint-Nazaire, ce grand paquebot (315 mètres de long, 4 200 passagers en base double) inaugure une nouvelle série qui se terminera - a priori - avec l'arrivée du dernier World-class en 2026. Comme le rapporte Patrick Pourbaix, directeur France de la compagnie italo-suisse, dans une interview accordée à Cruise Industry News, "MSC est aujourd'hui le premier client à l'exportation de l'industrie française. Tous nos navires actuels ont été construits à Saint-Nazaire. Nous sommes fiers de cette relation privilégiée." Le MSC Meraviglia représente à lui seul plus de cinq millions d'heures de travail.
Mais pour la compagnie, qui compte aussi parmi les leaders mondiaux des porte-conteneurs, le lien avec la France dépasse l'Estuaire de la Loire. "MSC est leader en Europe, de manière globale (notamment sur les petits marchés. Pas encore en France..." nous explique Patrick Pourbaix, "mais nous avons vocation à l'être." Pour son nouveau navire, MSC s'est éloignée des sentiers battus de Méditerranée et a fait baptiser son nouveau navire dans le bassin Nord-Ouest, au Havre précisément. "Nous avons de grands projets au Havre. Il s'agit d'y créer un grand port de départ, comme Marseille l'est devenu il y a quinze ans sous une impulsion commune [avec Costa et l'actuel Celestyal]." Ainsi, du 2 au 4 juin, la Cité Océane - qui de plus célèbre actuellement ses cinq-cents ans en grandes pompes - s'est trouvée au centre des projecteurs du monde de la croisière. Le MSC Meraviglia est arrivé vendredi en milieu de matinée, sous les yeux de milliers de curieux amassés partout autour de l'avant-port. Au Terminal de Floride; il était accompagné du porte-conteneurs MSC Narissa, amarré juste en face. Une manière pour MSC de rappeler sa double vocation y compris au Havre : le port normand fait ainsi partie des hubs de l'armateur, et a récemment engrangé plusieurs escales jusqu'alors programmées à Anvers. Les havrais ont cependant été nombreux à regretter que ce navire beaucoup moins élégant vienne obturer la vue sur le nouveau fleuron... Heureusement la taille du paquebot a pu en partie compenser ce manquement. Baleària est une compagnie maritime espagnole, fondée en 1998. Elle opère des navires dans trois zones :
Faisant pendant longtemps partie des compagnies méditerranéennes opérant des navires d’occasion, Baleària a très nettement modernisé sa flotte entre 2009 et 2010 avec l’arrivée de quatre unités neuves, commandées aux chantiers espagnols de Barreras. L’armateur a décidé de poursuivre ce renouvellement de flotte en commandant début septembre 2015 deux navires de 225 mètres de long propulsés au GNL, pour un coût total de 350 millions d’euros. Un an plus tard, Baleària annonce son intention de commander d'autres navires de taille moyenne. [Cet article est la deuxième partie du reportage réalisé à bord du Carthage, publié une première fois en juin 2012, auquel vous pouvez accéder en cliquant ici] Après 4 jours passés sur le sol tunisien, nous nous dirigeons vers le terminal ferries de La Goulette. Ce temps en Tunisie nous a permit de revoir principalement La Marsa et Tunis.
Avant de prendre le chemin du terminal, nous prenons notre déjeuner dans le centre-ville de la Goulette. Il fait chaud (plus de 30°C). Bien plus qu'à Marseille où nous arriverons le lendemain. Le terminal de La Goulette est très agréable: spacieux, lumineux, avec l'air conditionné. Les contrôles poussés: passeport et bagages (ce qui est normal pour des lignes internationales) effectués, nous nous dirigeons vers la salle d'attente située à côté du quai où est amarré le Carthage. |
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