"Une expérience de voyage unique en son genre." Lorsqu'on évoque Fathom à Tara Russell, la Présidente de la nouvelle marque développée par Carnival ne laisse aucune ambiguïté quant à la place de celle-ci dans le monde de la croisière. "Notre priorité, c'est le pays que l'on visite. Nous voulons contribuer à la vie locale. Nous proposons un voyage utile et immergé dans la culture." L'humanitaire et le travail : voici des thèmes plutôt inédits pour un voyage en paquebot. La "croisière positive" existe déjà depuis plusieurs décennies ; elle est notamment incarnée par la compagnie Peaceboat, qui exploite un navire (actuellement l'Ocean Dream) autour de la planète afin de répandre un message de paix et de partage culturel. Mais aucune compagnie ne proposait jusqu'alors à ses passagers un travail en bonne et du forme pendant les escales. Le slogan de la compagnie est éloquent : devant même le voyage, il s'agit d'avoir un impact sur la société locale qui va au-delà de l'industrie du tourisme. Voici d'ailleurs bien la première caractéristique de Fathom : un principe de voyage encore jamais développé.
"Express Côtier". Lorsque l'on découvre la traduction littérale du mot norvégien Hurtigruten, les premières images qui viennent à l'esprit renvoient plutôt à un chemin de fer... voire une autoroute. Pourtant, il s'agit bien d'une liaison maritime, cadencée et côtière, qui relie grandes villes et hameaux isolés de toute la côte Norvégienne depuis maintenant plus d'un siècle. Chaque soir, de Bergen, part un navire à la cheminée coiffée du célèbre H blanc sur fond rouge. La livrée aussi formelle que lumineuse des navires desservant les trente-quatre ports de l'Express Côtier rend ceux-ci repérables au premier coup d’œil : difficile de faire halte sur le littoral norvégien sans rencontrer un échantillon de ce patrimoine maritime national.
Par le plus grand des hasards, ma traversée à bord du Corse (SNCM) jeudi soir - traversée à propos de laquelle je posterai un article dans les prochaines semaines - a été l'occasion de voir, au loin, passer le Costa Concordia remorqué vers Gênes et une armada de plus ou moins petits navires participant à cette opération délicate. L'ensemble des passagers et de l'équipage du ferry était captivé par cette scène inédite. Pour rappel: au cours de la nuit du 13 au 14 janvier 2012, le Costa Concordia s'échouait sur l'île Del Giglio. Dans la matinée il était entièrement couché (à 80 degrés), laissant émergée qu'une moitié du bateau de croisière. 32 victimes sont déplorées. Environ 2 ans et demi plus tard, le Costa Concordia rejoint Gênes pour y être démoli. By sheer chance, my crossing onboard the "Corse" (SNCM) on Thursday - crossing about which I will post an article in the coming weeks - was the opportunity to see, in the distance, the Costa Concordia towed to Genoa and an armada of more or less small vessels participating in this delicate operation. All passengers and crew of the ferry was captivated by this unique scene. Reminder: during the night of 13 to 14 January 2012, the Costa Concordia ran aground on Giglio island. In the morning she was lying down (80 degrees), leaving a half of the cruise ship out of the water. 32 victims are deplored. About 2 and a half years later, the Costa Concordia is joining Genoa in order to be scrapped. Pour aller plus loin... | To go further...
MISE A JOUR - 08/05/2014: Le "Rhapsody", ancien Napoléon Bonaparte, a quitté Marseille aujourd'hui en fin de matinée, remorqué par le "Castilo de Sines". L'ancien cruise-ferry de la SNCM devrait arriver à Naples le lundi 12 mai, avec à son bord un équipage réduit de marins ukrainiens et plusieurs tonnes de divers matériel embarqué ces derniers jours. L'avenir de l'ancien Napoléon Bonaparte n'est pour l'instant pas connu, bien que divers hypothèses soient envisageables: une mise en service comme ferry chez Grandi Navi Veloci (GNV) ou SNAV, deux compagnies détenues par le groupe MSC, une reconversion comme navire de croisière sous affrètement ou aux couleurs de MSC Croisières, dans le Golfe du Mexique par exemple, etc... Vous trouverez ci-dessus quelques photos du départ de ce matin. UPDATE - 8th of May 2014: The "Rhapsody", former Napoléon Bonaparte, left Marseilles today in the late morning, towed by the "Castilo de Sines". The former SNCM's cruise-ferry should arrive in Naples on May 12th, with onboard a small crew of Ukrainian sailors and several tons of various equipment loaded in the last few days. The former-Napoleon Bonaparte's future is still unknown, although several hypotheses are possible: a new life as a ferry for Grandi Navi Veloci (GNV) or SNAV, two companies owned by the MSC group, conversion as a cruise ship under charter or with MSC Cruises' colors, sailing in the Gulf of Mexico for example, etc ... You will find a few photos above of today's leaving.
Bien pire qu'escompté... Si la majorité des professionnels de la croisière était de plus en plus dubitative quant à l'avancement de la construction de l'AidaPrima, peu s'attendaient à un si lourd tribu. Aida annonce ce jour que son futur navire sera au mieux livré en septembre 2015, soit avec six mois de retard sur la date prévue initialement. Toute la saison inaugurale du navire est annulée : à commencer par la croisière de Yokohama à Hambourg, qui devait être le premier grand voyage et le premier départ du Japon jamais organisé par la compagnie allemande. Ces déboires auront un impact non-négligeable sur l'image d'Aida au près de sa clientèle : ce ne sont pas moins de quarante-deux départs (plus de 150 000 croisières commercialisées) qui ont dû être annulés. Heureusement, à environ un an des premières dates, les réservations demeurent modestes et il sera possible de proposer aux passagers un voyage équivalent sur un autre navire. Le manque à gagner sera cependant très large, notamment ajouté au coût de la réorganisation de la saison et aux indemnisations pour les passagers. Tout ce budget sera en grande partie facturé en pénalités aux chantiers, qui ont déjà de très grosses difficultés à tenir le budget serré qu'ils s'étaient imposés. Comme le rappelle le communiqué édité par la compagnie, Mitsubishi a déjà enregistré en mars des pertes record (avoisinant les 600 millions de dollars) en raison des difficultés rencontrées dans la construction du paquebot.
Ce mois-ci se déroulait au Havre une transition de taille : le Norman Voyager a cessé ses rotations pour DFDS début mars, et s'était fixé dans le Bassin Bellot, au Havre, afin de changer de couleurs et de nom. Le 13 mars, il révélait sa nouvelle livrée - certes peu différente de la précédente - et commençait sa navigation pour le compte de la compagnie bretonne Brittany Ferries. Les premiers mouvements se feront d'ailleurs avec un navire à deux livrées, puisque le côté tribord ne sera repeint qu'entre les 15 et 20 mars.
This month, an major transition took place in Le Havre : the Norman Voyager ceased her crossings for DFDS at the beginning of March and stood in the port to change colors and name. On March 13th, she revealed her new paint - anyway not very different - and began sailing for Brittany Ferries. The first moves were with a two-names ship, while starboard side is not painted before March 17th. Un modèle viable dans les années 90 et 2000La nouvelle était attendue de longue date par beaucoup, mais elle vient seulement d'être officialisée : le Classica rejoindra effectivement les Riviera et Romantica pour former la "collection Néo" de Costa. Avec sa vieille silhouette et sa petite capacité (1 300 passagers, à comparer au futur Diadema qui en accueillera presque 4 000), le Costa Classica, construit en 1991, a désormais une génération d'écart avec le produit de l'armateur italien. Le Romantica, son sistership, a suivi une rénovation complète et ambitieuse avant d'ouvrir la collection Néo pendant l'hiver 2012 : il offre aujourd'hui des croisières de qualité supérieure au reste de la flotte. Depuis le début de cette année, le Costa Neoromantica est accompagné du Costa Neoriviera, ex-Grand Mistral d'Ibero Cruceros. Le Costa Classica rejoindra ces deux navires à la fin de cette année, une fois terminées les croisières organisées par le voyagiste français TAAJ. Comme les deux autres navires, il subira auparavant une rénovation majeure des espaces intérieurs et adoptera le préfixe Néo. Contrairement au Costa Neoromantica cependant, aucun changement structurel n'est pour le moment avancé.
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