Escale de routine au Havre aujourd'hui pour le cargo allemand Frauke : arrivé hier de Bremerhaven pour décharger des pièces industrielles, ce transporteur de colis lourds a appareillé cet après-midi à destination de Leixoes (Portugal). Cependant, les amateurs de paquebots ont pu reconnaître parmi son chargement les canots de sauvetage du futur Costa Diadema, qui sera livré en octobre par les chantiers italiens Fincantieri. Pour mémoire, ce paquebot de 132 000 tonnes sera le plus gros de la flotte gérée par l'armateur italien, et comptera parmi les plus grandes unités du géant Carnival (maison-mère de Costa). Il pourra accueillir plus de 3 600 passagers, et sera exploité en Méditerranée occidentale : on le verra à Marseille tous les mardis à partir du 11 novembre. D'ici une dizaine de jours, le Frauke fera escale à Venise, où le Diadema est actuellement en cours d'armement, pour livrer les huit embarcations qu'il transporte.
Le marché du transmanche nous réserve décidément bien des surprises ces temps-ci. Après les expansions menées par Brittany Ferries et DFDS au Havre, et alors que l'on n'est toujours pas fixé sur le sort de la ligne Dieppe_Newhaven, c'est maintenant le secteur ouest de la Manche qui fait parler de lui. Dans un communiqué officiel, Stena Line annonçait hier qu'elle avait racheté la compagnie irlandaise Celtic Link. Cette dernière avait été créée en 2005, suite au retrait de P&O sur les liaisons France_Irlande ; elle exploitait depuis un navire entre Cherbourg et Rosslare, à raison de trois rotations hebdomadaires. Si les deux tentatives d'implantation sur Portsmouth en 2007 et 2009 sont restées sans succès, la première ligne s'est rapidement imposée comme essentielle dans la desserte de l'Irlande. Après le Diplomat, ex-navire de P&O utilisé de 2005 à 2009, Celtic Link affrétera le Norman Voyager - futur Étretat de Brittany Ferries - jusqu'en 2011, puis le Celtic Horizon : à chaque fois, il s'agit de proposer une capacité plus grande, la compagnie refusant régulièrement des clients. En 2013, elle transportera environ 18 000 poids lourds entre la France et l'Irlande.
Alors qu'elle s'apprête à dévoiler ses programmes pour 2015, la compagnie Royal Caribbean a jeté ce jour un pavé dans la mare, en annonçant l'exploitation de l'Allure of the Seas en Méditerranée de mai à octobre 2015. Le paquebot, qui détient depuis presque cinq ans le titre de plus gros (et plus innovant) navire à passagers de la planète, effectuera une croisière de sept nuit desservant l'Espagne, l'Italie et la France, avec une escale à Marseille tous les mardis. Le premier des vingt-deux départs est prévu pour le dimanche 24 mai de Barcelone (il sera aussi possible d'embarquer le jeudi à Civitavecchia).
While it is close to reveal its 2015 programs, Royal Caribbean Cruise Line made today a great announcement, concerning the operations of Allure of the Seas in the Mediterranean Sea, from May to October 2015. The cruise ship, keeping the tittle of largest and most innovative passenger vessel from five years, will make seven-nights cruises calling in Spain, Italy and France, including a stop in Marseille every Tuesday. The first of the 22 departures is expected for Sunday, May 24th in Barcelona (it will be also possible to embark in Civitavecchia every Thursday). C'est aujourd'hui le nom qui revient le plus souvent lorsque l'on évoque la croisière moderne. Pour le grand public, il incarne le danger de la croisière moderne ; pour les professionnels, c'est aussi un événement à la couverture médiatique record... et parfois floue. Difficile en effet d'y voir clair parmi les très nombreuses rumeurs qui ont pu circuler au sujet du naufrage.
En mai 2013, le Corps italien d'Enquêtes Maritimes publiait le rapport complet et officiel qui concluait plus d'un an d'enquêtes. Je vous propose ici de découvrir le résumé de ce rapport, incluant les erreurs à l'origine du naufrage, l'analyse de l'évacuation du navire et en conclusion les recommandations faites par les rédacteurs dans le but d'améliorer, encore une fois, la sécurité de la navigation. Naufrage, pollution, incendie, commémoration du drame du Titanic et suites de celui du Costa Concordia... Les dangers du monde de la mer occupent une grande place dans l'actualité générale ces temps-ci, sans doute aussi en raison du développement de la croisière et donc de la démocratisation des voyages maritimes. Ces derniers jours, vous avez sans doute entendu parler d'une menace effrayante pour le Royaume-Uni ; appuyée sur un scénario qui - à défaut d'être suffisamment crédible pour un studio hollywoodien - sera repris par tous les médias d'outre-Manche... Et bon nombre des nôtres. En bref, un navire à la dérive depuis un an s'apprête à s'échouer par surprise sur les côtes anglaises, libérant ainsi des hordes de rats affamés et sanguinaires.
C'est une activité discrète, peu connue du grand public - quand elle n'est pas confondue avec les promenades sur péniche. Pourtant, elle représente aujourd'hui plus de 380 navires, et trois à quatre millions de passagers chaque année. Dix-neuf compagnies se partagent l'essentiel de cette activité sur tous les grands fleuves du monde : la plus importent d'entre elles est Viking Cruises (qui ouvrira en 2015 une filiale maritime), alignant pas moins de trente-sept navires pour une capacité totale d'environ 6 500 passagers.
Avec une quinzaine de navire exploités exclusivement pour les francophones et vingt-cinq compagnies proposées à la vente dans l'hexagone, la saison 2014 s'annonce, de loin, comme l'offre la plus dense sur le marché français depuis l'avènement de la croisière moderne. Nouvel arrivant, renforcement d'une flotte existante, retour d'un opérateur disparu... PassengerShips vous propose un tour détaillé des croisières à vendre en France l'année prochaine.
Les quatre compagnies françaises (basées dans l'hexagone et ne dépendant pas de groupes internationaux) voient leur capacité en légère augmentation. La Compagnie des Îles du Ponant a reçu cet été son nouveau navire, le Soléal, tout en finalisant la vente de ses petites unités (Le Diamant, Le Levant). C'est un important développement pour cet armateur, qui peut accueillir maintenant huit cents passagers chaque jour (contre trois cents en 2009). Il s'est cependant ouverte à une nouvelle clientèle, en particulier Asiatique. Du côté de Paul Gauguin, il faut signaler l'arrivée du Tere Moana, qui n'est autre que l'ex-Levant de la Cie du Ponant. Ce nouveau navire permet à la compagnie de diversifier ses destinations : alors que le Paul Gauguin continuera sa navigation en Polynésie, le Tere Moana alternera entre Méditerranée, Amérique Latine et Caraïbes. Quant à la Compagnie Polynésienne de Navigation, l'exploitation de l'Aranui 3 (navire mixte utilisé en paquebot et cargo polyvalent) se poursuivra exactement comme l'an passé. Il en est de même pour la Belle de l'Adriatique, opérée par CroisiFrance en Méditerranée. |
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Mai 2024
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