Un modèle viable dans les années 90 et 2000Le Kristina Katarina est un paquebot de 137 mètres pouvant accueillir 500 passagers. C'est à l'origine un car-ferry soviétique, livré en 1982 par les chantiers polonais Stocznia Szczecinska en tant que Konstantin Simonov : il fait partie d'une série de sept navires, destinée à la navigation en Baltique. Il naviguera autour de la Scandinavie jusqu'en 1996, puis sera cédé à Pakartin Shipping pour naviguer en Australie sous le nom de Francesca. En 2000, il est de retour en Europe et commence à naviguer pour Mano Maritime, une compagnie israélienne qui possède notamment le Golden Iris (ex-MSC Rhapsody), sous le nom de The Iris. Dix années plus tard, la compagnie Kristina Cruises le rachète pour remplacer son vieux paquebot, le Kristina Regina. A l'issue d'impressionnants travaux de rénovation, le Kristina Katarina commence sa nouvelle carrière en mai 2010. Il devient rapidement un pilier du patrimoine maritime finlandais, étant le seul paquebot de haute mer exploité sous pavillon national. Nous le visiterons en 2012, à l'occasion d'une escale à Toulon.
Malheureusement, Kristina Cruises subit de plein fouet la crise connue par le tourisme actuellement. La compagnie a récemment annoncé qu'elle avait cédé le Kristina Katarina à l'armateur FleetPro (ex-International Shipping Partners), qui propose une douzaine de paquebots à l'affrètement. Le Kristina Katarina y débutera une nouvelle carrière, sans doute au sein d'une flotte destinée à la clientèle européene : même s'il est encore trop tôt pour citer une compagnie potentielle, on connait déjà le nouveau nom du navire, qui sera prochainement rebaptisé Ocean Endeavour. Au cours de l'année 2013, nous avons voyagé ou visité une quarantaine de navires - bateaux de croisière ou ferries -. Ce début 2014 est donc pour nous l'occasion de revenir sur les expériences vécues à bord de ces différentes unités, bonnes ou mauvaises, et de les partager avec nous. Comme l'an dernier, nous distinguons ici les meilleurs/pires ferry, bateau de croisière, repas, port, etc... During 2013, we traveled or made visits onboard about forty ships - cruise ships or ferries -. This early 2014 is an opportunity for us to review the experiences onboard these different units, good or bad ones, and share it with you. As last year, we distinguish here the best/worst ferry, cruise ship, meal, port, etc... L'équipe de PassengerShips.fr
Le Voyager of the Seas a été livré en 1999 par les chantiers Aker Yards de Turku, à la compagnie Royal Caribbean Cruise Line. Comme souvent, cette dernière cherchait alors à créer un paquebot moderne et surtout novateur, voire utopique au premier regard. Sa construction représente un investissement de 500 millions de dollars, pour un navire pouvant accueillir 3800 passagers et qui était à sa sortie des chantiers le plus grand au monde. Il reçu bon nombre d'installations alors inédites (et que l'on retrouve encore rarement aujourd'hui, mis à part sur la flotte RCCL) comme une patinoire, et surtout la Royal Promenade : cette avenue commerçante sera reprise sur toutes les grosses unités du groupe américain, s'imposant très vite comme le cœur du navire et une véritable artère centrale.
Le Voyager figure aujourd'hui parmi les navires les plus anciens de Royal Caribbean : sa ligne élégante et ses installations novatrices lui permettent de rester un navire moderne et au goût du jour. Il sera décliné en une série de sisterships comptant en tout six membres, le dernier ayant été livré en 2004. A partir de 2014, les navires de la série vont subir une rénovation majeure et recevoir notamment 75 cabines supplémentaires. Le lendemain, 6h30. Nous nous réveillons avec pour paysage derrière le sabord la côte corse. Nous sommes plus précisément au large de Propriano. En effet, pour rejoindre Porto-Vecchio, il faut contourner la Corse par le sud (plus rapide que de passer par le nord). La traversée en est ainsi rallongée et permet de plus profiter du voyage. Peu de temps après, vers 7 heures, les points de vente du bord commencent à ouvrir pour proposer aux passagers de prendre un petit-déjeuner.
Nous rejoignons à nouveau notre cabine pour nous reposer deux heures: la journée devrait être longue et demandera certainement beaucoup d'énergie... Nous revoici à bord du Carnival Sunshine pour ce dernier article qui abordera l'un des aspects majeurs de la refonte de l'ex-Carnival Destiny.
Nous revoilà à bord du (quasiment) flambant neuf Carnival Sunshine. La semaine dernière, vous avez pu découvrir un aperçu de l'histoire de ce navire, ainsi qu'une partie des installations proposées à bord. Aujourd'hui, nous vous proposons d'en découvrir le reste, en attendant la semaine prochaine, où sera publié la dernière partie suivie à la fin de notre avis sur ce bateau.
Information:Vous êtes sur la version française de l'article à propos du El. Venizelos. Vous pouvez le lire en anglais en cliquant ici. You are on the French version of the article about El. Venizelos. You can read it in English by clicking here. Le El. Venizelos (diminutif d'Elefthérios Kyriákou Venizélos, perçu comme fondateur de la Grèce moderne)... Ce navire a marqué l'histoire maritime grecque. En effet, à la fin de sa construction en 1992 à Perama, il endosse le rôle de navire amiral de l'une des principales compagnies helléniques: ANEK (Anonymos Naftiliaki Eteria Kritis) Line. De plus, les nombreux ferries de taille importante que l'on retrouve encore aujourd'hui dans ce pays n'ont été construit qu'à partir de trois ans plus tard. L'armateur était ainsi à l'époque précurseur, en Grèce, dans la construction de "gros" ferries proposant une grande capacité de bonnes et nombreuses installations. Comme tous "premiers" d'un type de navires, des modifications ont été par la suite faites pour améliorer ce qui existait déjà. Les ferries par la suite construits sont ainsi devenus plus longs, fins et élancés pour permettre un gain de vitesse tout simplement énorme, de plus de 10 nœuds par rapport au El. Venizelos (qui navigue à une vingtaine de nœuds).
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