[Cet article est la deuxième partie du reportage réalisé à bord du Carthage, publié une première fois en juin 2012, auquel vous pouvez accéder en cliquant ici] Après 4 jours passés sur le sol tunisien, nous nous dirigeons vers le terminal ferries de La Goulette. Ce temps en Tunisie nous a permit de revoir principalement La Marsa et Tunis. Avant de prendre le chemin du terminal, nous prenons notre déjeuner dans le centre-ville de la Goulette. Il fait chaud (plus de 30°C). Bien plus qu'à Marseille où nous arriverons le lendemain. Le terminal de La Goulette est très agréable: spacieux, lumineux, avec l'air conditionné. Les contrôles poussés: passeport et bagages (ce qui est normal pour des lignes internationales) effectués, nous nous dirigeons vers la salle d'attente située à côté du quai où est amarré le Carthage. Nous rejoignons notre cabine, avant de nous installer sur les ponts extérieurs. Certains passagers n'ont pas encore déjeuné, et profitent des repas proposés dans les différents points de restauration du bord. Le self-service se situe au milieu du Carthage. Son entrée, ainsi que celle du restaurant à la carte (le Baal, du nom d'un dieu phénicien) se côtoient (au centre de la photo pour le premier, et un peu plus à droite que l'image pour le second). Deux navires sont à quai. Le premier est un navire de croisière amarré assez loin. Le second est le Catania, qui dessert l'Italie. La manoeuvre ici est relativement simple, et consiste principalement en l'utilisation des propulseurs d'étrave pour écarter le Carthage du quai. Il est cependant dans la bonne direction, si bien que nous passons la digue du port de La Goulette en 5 minutes. La mer est calme, le Carthage prend le cap de Marseille, pendant qu'une partie des passagers profite des ponts extérieurs, notamment autour de la piscine (non-utilisée en cette saison) et de son bar, proposant boissons et en-cas. Le soir, nous dînons au self-service, divisé en deux salles: une pour le service, une pour le repas. De la volaille ou du poisson sont proposés, accompagnés de ratatouille ou frites ce soir là. Le tout reste à un tarif correct, ce qui est assez rare à bord des ferries pour être noté. Les divertissements le soir se trouvent dans les bars et cafés du bord. Au "Bar Carthage", des musiciens jouent de la musique d'inspiration arabo-tunisienne, pendant que les passagers se reposent. C'est ce dernier qui est accesible par l'escalier qui donne sur la grande baie vitrée,
Nous allons ensuite dans notre cabine pour dormir. Il s'agit de l'une des deux options avec le salon fauteuils, séparé en deux, et situé à l'avant du Carthage. Le lendemain, nous prenons le petit-déjeuner au restaurant Taal, afin de tester la troisième option de restauration à bord. La cadre est agréable, les couleurs assez inédites mais réussies, toujours avec des références aux artistes tunisiens. Le service est de qualité. Nous préférons cependant les self-service et restaurant au menu, moins cher et avec de meilleurs produits. Pendant ce temps, le Carthage continue sa traversée vers Marseille à une vitesse d'environ 20 nœuds. La plupart des passagers sont encore en train de dormir à cette heure-ci. Une bonne occasion de profiter des ponts extérieurs dans le silence. Il est 12h30 quand nous approchons du château d'If, devant lequel tous les ferries passent à leur arrivée à Marseille s'ils accostent à la Joliette. Les passagers s'empressent sur les côtés du navires, pour voir la manœuvre. Nous allons ensuite à la réception pour savoir par où nous débarquerons (en tant que passagers piétons), alors que d'autres personnes descendent aux ponts garages. Le débarquement se fait par la coupée. Après un contrôle aux guichets de la Police Aux Frontières (PAF), nous retrouvons Marseille.
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