Festif : bigre... l'équipage n'a pas menti. J'avais choisi l'option calme (un tour au théâtre puis... on verra bien) mais celle-ci est aussi dynamique que les autres ! Le spectacle de danse d'hier était une espèce de comédie musicale plus ou moins abstraite : succession de danses entre envoutantes et complètement endormies, pour se finir, évidemment, sur une espèce de night-club où passagers et équipage dansent ensemble la Macarena. Pour les plus motivés, la soirée se poursuit à l'Athletic Club, bar à l'arrière du pont 16, pour une soirée disco. Mais tout de même : Majorque demain, port agréable dans ville magnifique (mais un peu loin), gardons des forces. Je passerai une bonne partie de la matinée sur le balcon, car on y a installé une chose très rare à bord des paquebots. Et quel dommage ! Travaillant à ce reportage couché dans mon hamac en savourant la légère brise marine, je pense à mes anciens collègues dont c'est la rentrée aujourd'hui... Un seul regret au passage : le petit-déjeuner en cabine demande réservation donc anticipation. Pas seulement le petit-déj d'ailleurs. À peu près toute la vie du bord est régie via le numérique. Télévision, réservations, climatisation... jusqu'à l'ouverture et la fermeture des rideaux : dans la cabine, c'est une tablette (ci-contre) qui permet de gérer sa vie à bord. À l'extérieur, l'on conseille vivement à chacun de télécharger l'application Virgin Voyages dès la préparation du départ. Pendant la croisière, elle vous permet de suivre les activités du bord, réserver un restaurant, garder un œil sur votre porte-monnaie... En somme, la compagnie n'a fait que suivre l'évolution du tout-numérique que l'on connaît à terre. Pas même de journal de bord papier ni de brochure excursions : le seul document disponible en cabine est un plan du navire format A4, pour le reste il faut demander. Pour ce petit-déjeuner un peu tardif donc, je choisis le brunch du restaurant Wake. Situé à l'arrière du pont 6, il paraît sensiblement plus formel que les autres - sans dress-code particulier cependant. Dès le petit-déj, on y profite d'un menu complet, copieux même (entrée/plat/dessert... voire vin si désiré). Ensuite... direction la coupée. On assimile souvent les Baléares à des îles faites de plages, de fiestas et d'opulence... Grossière erreur. Tous vous le dirons d'ailleurs en Espagne : Majorque comme Minorque sont des joyaux d'Histoire et de patrimoine. Comme Barcelone, leur port ont vu passer des centaines de navires à destination de toute la Mer Méditerranée mais aussi des Antilles... voire d'une destination inconnue, navire d'expédition en charge de la découverte de nouveaux territoires.
Avec plus de 400 000 habitants, Palma est la capitale et la plus grande ville de l'île. C'est également le port stratégique de Majorque, plusieurs ferries y faisant escale chaque jour vers l'Espagne, le Maroc ou les autres îles de l'archipel. Ville méditerranéenne historique, chacun appréciera de se promener dans ses rues étroites pavées (de fait plus fraîches même pendant la canicule qui règne actuellement). Je reviens à bord aux alentours de 19:30... juste à temps pour cette publication ! Après une journée dépassant la douzaine de kilomètres à pieds, un tour à la Pizza Place. L'heure de pointe semble calmée, car pourtant le lieu fait partie des points forts du navire. Les pizzas sont réalisées sous les yeux des clients, pouvant être accompagnées d'une salade (inclue évidemment). À manger sur place ou à emporter, des cartons étant disponibles.
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