Livré en 2021 par les Chantiers chinois Jinling, le Salamanca a été baptisé à Cherbourg ce mercredi 22 février 2023. L'occasion pour PassengerShips de vous faire découvrir le navire ! Le Salamanca fait partie des E-Flexer, série de car-ferries lancés à partir de 2017 par les chantiers Jinling de Weihan (Chine). Commandée par l'armateur britannique Stena, elle compte en 2023 une douzaine de navires. Ces car-ferries sont ensuite affrétés coque nue (loués à vide) par diverses compagnies du monde entier. On en voit trois en France au moment de ce reportage : Brittany Ferries en exploite un autre depuis 2019, le Galicia, baptisé avec le Salamanca. DFDS en exploite un au départ de Calais, le Côte d'Opale. Brittany Ferries en attend trois autres : le Santona au printemps 2023, le Saint-Malo en 2024 et un dernier (pas encore nommé) en 2025. Comme le Galicia, le Salamanca est affecté aux lignes longues de la compagnie bretonne, principalement Angleterre <> Espagne. On peut les voir comme les successeurs du Cap Finistère, ex-Superfast V, sorti de flotte fin 2021. Des cruise ferries modernes et spacieux donc, adaptés aux contraintes actuelles du transmanche. Le Salamanca est le premier navire de la flotte Brittany Ferries propulsé au GNL. Il peut accueillir plus de 1 000 passagers et dans son garage dépassant les 2 700 mètres linéaires, 189 camions. Il est long de 14,5 mètres, large de 28m et affiche un tonnage de 42 000t. Chaque semaine, il effectue deux A/R Portsmouth<>Espagne (Bilbao ou Santander) et un A/R Portsmouth<>Cherbourg (principalement pour les relèves d'équipage). Les garages eux-mêmes impressionnent par leur volume. Le navire transporte beaucoup de grands véhicules, des camping-cars aux remorques non-accompagnées. Ils occupent les ponts 3 à 6. Les espaces passagers se concentrent principalement sur les pont 7 et 8, zones publiques à l'avant et cabines à l'arrière. C'est au milieu du pont 7 que nous atteignons la réception. Au-delà de l'accueil, cet espace est organisé comme l'atrium d'un navire de croisière. On y trouve un cyber-café, quelques jeux et les principaux commerces du bord. À bâbord, elle est prolongée vers l'avant par une promenade intérieure bordée de quelques tables. L'ensemble adopte une atmosphère de bois clair, idéale pour une traversée longue sous atmosphère grisâtre. Le milieu du pont 7 est bordé d'une courte promenade extérieure. C'est d'ici que l'on accède chaque côté aux deux embarcations de sauvetage. Une zone agréable et abritée du vent appréciée notamment le temps d'une cigarette. Le restaurant principal est situé à l'avant du pont 7. Via ses larges sabords, il profite d'un beau panorama sur tout l'avant du navire. On y accède à bâbord par la promenade intérieure. Regagnons maintenant l'atrium pour le pont 8... Là aussi, l'espace reprend les principes de la croisière. Un escalier unique occupe le centre de l'atrium ; à son pied, une tablette offre quelques informations sur le navire, la navigation et la destination. Au pont 8, l'atrium est couvert par une véranda, dont la lumière naturelle illumine un peu plus l'espace. L'avant du pont 8 est occupé par un vaste salon-bar. Il profite de larges sabords offrant un panorama sur toute la poupe du navire. Une ambiance chaleureuse qui peut se transformer le soir en lieu festif. Voilà qui serait dommage sur les lignes Angleterre <> Espagne ! Bien sûr, le Salamanca possède de vastes espaces publics extérieurs. Une terrasse occupe tout le pont 9 avec quelques bancs et espaces de jeux ; également un bar à l'arrière, abrité du vent par la cheminée. À la manière d'un liner, la terrasse du Salamanca descend en dégradé jusqu'à l'arrière du pont 6. Les occupants des cabines profitent ainsi d'un espace extérieur au bout du corridor. C'est à l'arrière du pont 6 que l'ont découvre la plaque des chantiers Jinling de Weihan.
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