Click here to edit. En juillet 1977, la SNCM commande aux chantiers Dubigeon de Nantes le Cyrnos (qui deviendra plus tard Ile de Beauté), pour une livraison fin mai 1979. L'Ile de Beauté (alors Cyrnos) lors de sa mise en service. 11 ans plus tard, cette fois-ci à Marseille, le ferry est jumboïsé, procédé consistant à allonger le navire, en le coupant en deux, puis en ajoutant un bloc entre les deux, et à ressouder le tout (en général, pour les navires de plus de 80 mètres). Fondée en 1948, l’entreprise Sudmarine (qui avait pour vocation lors de sa fondation de s’occuper des travaux sur les navires équipés de moteurs diesel) effectuera la transformation (comprenant la jumboïsation) du CYRNOS, pour un coût d’environ 20 millions d’euros (134 millions de francs). L’Ile de Beauté est l’un des doyens du port de Marseille (seul le Habib de la Tunisia Ferries dépasse cet âge là). A bord, on trouve une déco assez classique, typique des ferries des années 80/90 en France. Situés au pont 7, un restaurant, un self-service, deux bars-salon, une petite boutique et une salle de conférence (exception qui confirme la règle : elle se trouve au pont 1. Non il ne s’agit pas d’une faute de frappe. Il y a quelques dizaines d’années il était courant d’installer des installations pour passagers en dessous du garage), transformée en salon fauteuils), proposait lors de sa sortie des chantiers de Nantes (et encore plus après celle des chantiers de Marseille) un confort plus important que sur d’autres navires. (par exemple le Fred Scamaroni qu'il a remplacé en 1979). 6 août, 18 heures. Nous embarquons un peu avant les passagers pour pouvoir prendre des photographies du navire sans personne à bord. L’occasion de faire un tour rapide du ferry. Le restaurant n’est pas ouvert sur cette traversée, mais peut accueillir 200 personnes. Il est sûr que l’aspect intérieur actuel du navire a changé, même si les emplacements sont les mêmes qu’il y a 30 ans. Les tables aux toiles cirées donnent un côté traditionnel au restaurant qui a visiblement subit quelques travaux dans les 10 dernières années (en 2006 l’ILE DE BEAUTÉ avait effectué un long arrêt technique à Gênes, c’est peut-être à cette occasion que le navire a été refait intérieurement). Toujours pour la restauration, un self-service se trouve juste derrière le restaurant. En comparant avec la vidéo de la mise en service du navire, l’endroit est le même. Peut-être pour compenser l’âge du navire, des promotions sont faites pour certains plats. D’autre part, l’apéritif était offert avant le départ, mettant les quelques centaines de passagers en bonne disposition pour la traversée qui s’avérera avec une belle ambiance. Il est 19 heures et quelques lorsque l’embarquement commence. Rapidement le car-deck (garage du pont 4) est soulevé pour laisser le pont inférieur se remplir. Les passagers montent ensuite au pont 5 où se trouve la réception. Nous arrivons au niveau de l’entrée du restaurant. Notez le bureau des douanes (passeport oblige pour aller en Algérie, ligne principale de l’Ile de Beauté) qui était avant la zone « jeux enfants » Au pont 7 se trouve l’un des deux salons fauteuils, plus vieux mais mieux situé (vue mer, accès plus rapide aux points de vente). Le second se trouve, comme expliqué plus haut, au pont 1, et faisait partie du bloc ajouté en 1990. Il est à peine plus de 20 heures lorsque l’Ile de Beauté largue les amarres pour Marseille. Peu de vent et le soleil n’est pas encore couché, permettant une manœuvre rapide. Alors que deux animatrices et le Commandant réalisent des animations (respectivement animation humoristique et animation à propos des étoiles, en effet cette nuit là se tenait la « nuit des étoiles ») au bar-salon avant, les plus âgés se détendaient ou dansaient (un DJ était à bord pour la traversée) au bar arrière. Un petit mélange entre enregistrement audio du départ et photos supplementaires de l'interieur du navire. L’Ile de beauté continue ensuite sa traversée dans la nuit, à vitesse réduite : l’Ile Rousse est assez proche de Marseille par rapport à Bastia ou Ajaccio par exemple. A l’approche de Marseille, le ciel se couvre peu à peu alors que les passagers prennent leur petit-déjeuner. L’un des avantages de l’Ile de Beauté est l’accès de l’avant du navire aux passagers, ce qui donne un beau point de vue pour la manœuvre. Nous entrons dans le port aux alentours de 8 heures. La manœuvre se fait rapidement, en 20 minutes. Alors que le débarquement continue pour les voitures, la passerelle qui donne un accès direct au bureau informations pour les piétons est relevée après le passage des derniers passagers. L’Ile de beauté repartira quelques heures plus tard pour l’Algérie. En bref, il est clair que le navire est vieux. Si le salon fauteuils est plus en très bon état, et que quelques détails (rideaux déchirés par exemple) pourraient être arrangés, on a vaincu une belle traversée. Quel futur pour ce navire ?Etant le doyen de la flotte, il serait donc le premier vendu. En outre il serait dans les projets de la SNCM d’ouvrir de nouvelles lignes entre Toulon et la Corse avec ce navire, et ce dès janvier peut-être. Pour finir, nous vous proposons quelques photographies de l'arrêt technique de l'Ile de Beauté en 2007 à Marseille. Reportage réalisé avec l'aide de la SNCM. Nous remercions plus particulièrement Nicolas C., Paul de R., le Commandant et l’équipage de l’Ile de Beauté. 22/5/2012 01:39:33 pm
crosne 91560 Les commentaires sont fermés.
|
Archives
Novembre 2024
RechercheCatégories
Tous
|