Tribune
LA MARINE MARCHANDE
OUTIL CONTESTE DE NOTRE VIE CONTESTABLE
© ShipMap.org
Journée venteuse. L'Arion subit environ 15° de roulis, et un tangage aussi conséquent : les sacs plastiques sont distribués dans tous les coins du navire. A 9 heures est organisé le traditionnel exercice de sauvetage. Sept coups brefs, un coup long, et c'est un ballet de gilets oranges qui commence. Notre lieu de rassemblement est le Lido ; nous y retrouvons 150 passagers - l'autre moitié étant au Grand Salon. L'atmosphère commence à se faire désagréable : les vagues nous font danser, et les 150 passagers rassemblés commencent à avoir chaud ; les estomacs à gargouiller... Après la lecture des consignes de sécurité, l'exercice est officiellement terminé. Je vous passe la suite de la matinée ; que dire à part que les deux tiers des passagers - dont moi - ont filé dans la cabine avec un petit sac blanc à la main. Les quelques résistants au mal de mer ont profité de l'impressionnant spectacle extérieur : l'Arion est un petit paquebot massif, et il ne craint pas une force 5... Wind day. The Arion undergo about 15 degrees of rolling, and also an important pitching : pastic bags are distributed in every parts of the vessel. At 9, the traditionnal resuce drill is organised. Seven short blasts followed by one long, and a ballet of orange lifejackets begins. Our assembly station is in the Lido : we refind here 150 passengers (the other half is in the Main Lounge, in the fore part). The atmosphere begin to become unpleasant : the waves make the ship dancing, and the 150 guests feel more and more sultry. After the savety orders reading, the drill is officially ended. I don't describe you the end of the morning ; what could I say else than the two-thirds of the passengers -including me - run in their cabins with a little white bag in the hands. The some people resisting to seasickness admire the sea show : the Arion is a little massive cruise vessel, and she's not affraid by 5-Beaufort winds. Approche de Kotor La trêve tant espérée interviendra vers 14 heures : nous approchons des bouches de Kotor, et quittons les eaux les plus agitées. Par volonté plus que par envie, j'ai déjeuné ce midi : rien de mieux qu'un ventre vide pour bien ressentir le mal de mer. Pour le moment, c'est l'heure de notre première visite à la passerelle : le commandant semble particulièrement tolérant, et nous a accordé un accès libre. Quelques courageux se sont rassemblés sur la promenade d'observation, non abritée de la pluie à la différence des ailerons de la passerelle... Les bouches de Kotor se dessinent dans le brouillard, rappelant les Fjords norvégiens. Je retrouve en plus l'ambiance dont je rêve : la carte, les instruments de navigation, l'observation du périmètre. Le navire est refait à neuf de l'an 2000, d'où l'absence d'instruments historiques ; la barre se réduit désormais à un volant en plastique... The so hoped truce arrives at 2 PM : we're approaching Kotor and we're leaving rough sea. More by volition than by pleasure, I ate at midday : nothing better than a empty stomach to become seasick. For the moment, I visit the Arion bridge for the first time : the captain looks unusually open-minded, and offered us a free access. Some fearless passengers came on the observation deck, drenched by the mists - contrary to the bridge wings, which are protected. The Kotor Fjords appears in the fog, with a Norwegian look. I refind my loved atmosphere, between the chart, the navigational aids and the permanent watchkeeping. The ship was totally refitted in 2000s, and doesn't have any more historical instruments : like on the most vessels, the helm is reduced to a plastic wheel... L'entrée dans les bouches de Kotor prend deux bonnes heures ; le Soleil aurait offert un spectacle formidable... Nous approchons d'un quai au fond d'un fjord, aux portes de la ville médiévale. Malheureusement, notre découverte de Kotor sera largement entravée par la météo exécrable. Nous nous baladons à travers la vieille ville, avec un crochet dans la superbe cathédrale. La cité est entourée de remparts, et parcourue par peu de véhicules, qui peinent à se frayer un chemin dans les rues étroites pleines de piétons. Sur la montagne dominant le site, nous distinguons un fort ; la guide nous explique que nous aurions pu y monter et y admirer un très beau panorama, du moins si la météo l'avait permis... Ce sera pour une prochaine fois : pour le moment, trempés, nous regagnons notre navire. J'embarque blotti sous mon parapluie à carreaux, mon seul achat depuis le début de cette croisière. The entrance in Kotor Fjords spend more than two hours : the Sun would give a wonderful show... Arion moors at a berth located near the entrance of the Middle-Age city. Unfortunatly, our tour in Kotor is fondamentally hampered by the poor weather. We walk in the historic town, stopping in the magnificient church. The city is boarded by walls and doesn't receive a lot of cars, to circulate in these so tight streets being very hard. On the mount dominating Kotor, we can see a castle : our guide explain us that with a better weather, we could reach it and admire there a nice panorama... This will be for a next time ; at this moment, drenched, we return to our vessel, huddled under my embrella. Dès notre retour en cabine, nous nous changeons, et commençons à sécher nos vêtements : je ne sais si les sèche-cheveux ont déjà tant servi en une journée. C'est maintenant le moment de rejoindre le restaurant, et les autres membres du staff. Cette fois, Mika mange avec nous, et Mr PIEL fait quelques apparitions pendant le dîner. Un dîner toujours aussi délicieux d'ailleurs : il fera oublier aux passagers les désagréments de la matinée. Filomena - ©Kévin Galbadon / Les Cunarders en France Nous sommes encore à table alors qu'approchent 22 heures : ce soir, Filomena, chanteuse nous accompagnant tout au long de la croisière, interprète divers extraits de la chanson française qui seront savourés avec émotions par les passagers, pour la plupart de cette génération. Nous notons que Filomena a retiré ses talons : afin d'esquiver la danse du navire, l'artiste chantera ce soir pieds nus. Le mouvement du navire est moins violent que ce matin, mais l'expérience a fait baisser la motivation parmi les danseurs : l'orchestre ne tiendra cette fois pas après minuit et demie... Notre journée s'achève de nouveau au jardin d'hiver, alors que l'Arion entre dans les eaux grecques. As soon as we reach our cabin, we choose warm clothes and we try to dry the cameras. I'm not sure that Arion hairdryers had already been as used as this day. We go back then to our Dining room with the other staff members. This evening, Mika has diner with us, and Mr Piel comes to see us at several times. The diner is one more time so delicious, and make every guest to forget the hard morning. We're always in the Library when arrives 10 PM : this evening, Filomena, a Portugese singer, interprets some French famous sings, enjoyed with emotion by the passengers. Filomena left her shoes before to come on the scene, in order to dodge the ships motions, she'll sing barefooted. The rolling decreased since this morning, but the dancers are crazy : the orchestra stops playing a little after noon. Our day takes end again in the Winter Garden, while the Arion arrives in Greek waters.
1 Commentaire
5/6/2013 03:25:57 am
Ve visit Kotor interesting place.Have a nice cruise with better weather.
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La rubrique de MathieuDeux fois pas mois environ, retrouvez ici un reportage signé Mathieu Burnel, ex-auteur de Ships in Cherbourg. |