Croisière sur le Valiant Lady (7/9) : en route vers Ibiza

Réveil en douceur pour journée en mer. Pas tout à fait en mer de fait : on arrive ce soir... En somme, la journée d'aujourd'hui est à l'opposé des rythmes habituels en croisière : on navigue toute la journée, pour accoster sur les coups de 18h et passer la nuit à quai. Décidément... rien de normal.

Port d'Ibiza (lors d'une précédente escale)

Mais soyons réalistes : qui passerait la journée à Ibiza sans y passer la nuit ? Qui, surtout à bord d'un paquebot fêtard comme le nôtre ! Je penserai même que ce n'est pas un hasard si nous arrivons là un vendredi soir.

La fête se poursuit à bord aussi de fait : hier, la fameuse octopus evening ! La pieuvre est l'un des symboles de la société Virgin. À ce curieux logo, la compagnie explique le choix d'un animal rare, fascinant et bien effrayant quand l'on se retrouve face à lui. De la tasse au sac, en passant par la poupée gonflable ! À bord, l'on croise des pieuvres partout.

Et c'est ainsi que la principale fête du bord en a revêtu les couleurs. L'octopus party est une soirée autour de la piscine entre danse, bons cocktails et évidemment plongeons. Seule priorité : chacun doit porter au moins un accessoire en rouge. Ce soir, cela va du maillot de bain au cache-nez ! La soirée se prolonge jusque sur les coups de 4h du matin.

Après un rapide petit-déjeuner à The Galley (self-service), je consacre la matinée à quelques travaux personnels. Voilà ce que beaucoup reprocheront à cette connexion WiFi gratuite et illimitée par contre : aucune déconnexion, hormis celle qu'on s'impose. Celle que l'on pourrait s'imposer à la maison, de fait. En contre-partie, cela ouvre même à la croisière l'éventualité du travail à distance... l'avenir pourrait nous offrir de nouvelles surprises ?

Restaurant Gunbae

Restaurant Gunbae

Je profite de ce midi en mer pour tester un autre restaurant, le Gunbae. À bord du Valian Lady, une bonne partie de la nourriture asiatique fait partie des plats communs comme à terre : on retrouve par exemple des woks et des plateaux de sushis à The Galley. Mais certains sont plus traditionnels : à l'arrière du pont 15 par exemple, se situe un grill Coréen traditionnel, tenu par des Coréens d'ailleurs - tant les cuisiniers que les serveurs. Au menu, différents viandes et poissons à griller au centre de la table et partager entre les convives. Le restaurant pousse même l'atmosphère : le soir par exemple, il propose quelques jeux à boire familiers entre deux plats... Une immersion totale pour un repas hors du commun !

Je passerai le plus fort de mon après-midi sur les ponts supérieurs à bouquiner. Les gens sont rares côté terrains de sports : la soirée de la veille y joue sans doute ! Mais nous sommes plus nombreux à profiter de la navigation et aussi de l'air qui s'est sensiblement rafraîchi par rapport aux derniers jours.

Nous arrivons bientôt en vue des premières traces de l'archipel. Ibiza fait partie des Baléares, parmi ses îles les plus septentrionales. Avant de l'atteindre, nous croiserons ainsi plusieurs cailloux, vierges, très étroits et sans grand intérêt sinon la décoration de la navigation...

L'approche d'Ibiza est en elle-même plus complexe : le relief garde sa diversité et exige un certain slalom. La manœuvre d'arrivée est intéressante à regarder de par l'étroitesse du port où nous accostons.

Il est à peine 19 heures lorsque la coupée est en place : d'ailleurs, une notification sur l'appli Virgin avertit les passagers de la possibilité d'aller à terre. Pour ma part je pars redécouvrir ce joyau ouest-Méditerranéen, que l'on assimile souvent à rien d'autre qu'un vaste centre commercial... À tort ! Nous découvrirons cela demain.

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